Obtenir son visa pour les USA, quelle aventure! Cultural Care, mon organisme, m’avait envoyé toutes les instructions afin que je puisse prendre mon rdv. En effet il ne suffit pas de choisir une date et un horaire, ce serait trop simple. Il a d’abord fallu attendre de recevoir deux papiers extrêmement importants dont j’aurai besoin aux USA : les frais de SEVIS ainsi que le DS-2019. Ces deux documents m’ont été envoyés par l’organisme. Je me suis ensuite rendue sur un site pour remplir mon DS-160, ce qui n’est pas très compliqué à faire mais prend du temps. Il faut donner plusieurs renseignements sur nous ainsi que sur l’endroit où l’on va vivre, puis répondre à toute une série de douces questions pour s’assurer que nous ne sommes ni des assassins, ni des terroristes ou des trafiquants d’organes, ou que sais-je encore. Une fois ce document rempli, il faut en imprimer la confirmation. Il est alors temps de prendre son rendez-vous. Cette étape est très simple, il suffit de se rendre sur le site de l’ambassade, payer le visa par carte ou virement (prix dépendant du cours du dollar) et choisir la date qui nous va le mieux.
Ayant pris mon rendez-vous pour le mardi 5 janvier à 10h, je suis arrivée la veille en covoiturage sur Paris pour retrouver Julie, future fille au pair à Boston, partant le même jour que moi. Nous avons vérifié ensemble qu’il ne nous manquait aucun papier : passeport, photo 5×5, frais de SEVIS, DS-2019, confirmation DS-160, original du BAC.
Jour du rdv. Nous prenons rerB + ligne 1 et nous descendons à l’arrêt Concorde. Après s’être trompées d’une rue, Julie et moi trouvons bien vite l’ambassade. En effet impossible de la rater, il y a des policiers et des barrières partout, et la queue commence de l’autre côté de la rue. Nous avons droit à une première fouille à l’extérieur puis une personne vérifie que nous avons bien tous nos papiers. Enfin après 30 minutes d’attente nous rentrons (prévoir d’arriver une demie-heure en avance) et sommes accueillies par de nouveaux policiers qui vérifient nos sacs et sortent tout ce qui n’est pas autorisé afin de les mettre dans un sachet transparent qu’ils gardent et nous rendent à notre sortie.
Nous entrons dans une pièce où nous faisons la queue une nouvelle fois pour qu’une personne à un guichet puisse prendre nos empreintes et nous enregistrer, puis nous allons de l’autre côté de la salle afin de passer un entretien en anglais. Les questions peuvent varier selon la personne sur laquelle nous tombons. Personnellement on m’a seulement demandé combien d’enfants j’allais garder, leurs prénoms et âges, ainsi que le temps que j’allais rester aux Etats-Unis (ne jamais dire qu’on veut y rester!!!). En revanche, Julie a eu plus de questions, comme l’adresse où elle allait vivre ou bien ce qu’elle comptait faire à son retour en France, mais pas de panique, si vous parlez très peu anglais, votre entretien peut se faire en franglais (les personnes au guichet ne maîtrisant pas forcément bien le français). Et voilà, c’était fait! En tout une dizaine de minutes d’entretien pour une grosse heure d’attente, mais tout est plutôt simple. Soulagées nous avons donc finalement rejoint Maeva, future au pair à une heure de NYC et avons pu profiter de Paris, notamment en jouant les touristes près de la Tour Eiffel.
Dès le lendemain, j’ai reçu un mail me donnant le lien permettant de suivre où en était mon visa, et il est arrivé dans ma boîte au lettres le vendredi, soit trois jours après mon rdv, ce qui est je trouve relativement court. Il s’agit d’un visa J1, qui est le visa des au pairs mais aussi le visa étudiant. Il est possible d’aller le retirer en main propre me semble-t-il pour ceux qui habitent à côté, mais à confirmer. Les étapes sont de toute façon bien détaillées par les agences.
Cet article est à présent terminé, il est un peu long je le reconnais, mais pour ceux que ça intéresse je pense qu’il était important de bien détailler. N’hésitez pas à me donner votre avis ou à aimer / partager ! 🙂
25 mai 2016
Bonjour ma belle, je souhaiterais énormément être jeune fille au pair aux Etats-Unis. Connaitrais-tu des familles qui souhaiteraient accueillir une jeune fille au pair ? Actuellement je suis en Italie, et je suis jeune fille au pair aha. Ton article m’as beaucoup aidé donc merciiiii
25 mai 2016
Avec plaisir! As-tu lu celui qui s’appelle « fille au pair késako »? J’y explique les démarches pour être fille au pair aux États Unis, qui sont un peu différentes d’ailleurs puisqu’il faut passer absolument par un organisme. C’est eux ensuite qui te mettront en contact avec des familles. N’hésite pas à me poser d’autres questions si tu en as, ce sera peut être plus simple sur ma page Facebook, mais ici c’est bien aussi 🙂