Je continue le récit de ce roadtrip dans l’ouest américain avec un deuxième article vous narrant notre route de San Francisco à Las Vegas. Pour commencer, je tiens à vous raconter la mésaventure de notre départ de SF afin que vous puissiez faire attention si vous comptez faire le même trajet. Etant en voyage organisé, nous étions dans un mini bus et nos valises dans une remorque à l’arrière, or les routes de San Francisco ne sont jamais plates. Notre bus a eu le malheur de prendre un virage un peu trop serré afin de croiser une voiture…. et s’est retrouvé bloqué, lui dans un sens et la remorque dans l’autre ! Un policier est arrivé dans une sorte de voiturette de golf (ils se déplacent beaucoup de cette façon en ville) et a appelé pour nous une dépanneuse. Le poids des bagages risquant de faire basculer la remorque, il nous a fallu tous les sortir. Heureusement, plus de peur que de mal, et après de nombreux efforts, nous avons pu repartir ! Je vous laisse admirer les photos !
Cette mésaventure terminée, direction Yosemite ! Yosemite National Park est le deuxième parc le plus ancien de l’histoire américaine après Yellowstone, et le troisième par sa superficie. Il est depuis 1984 inscrit par l’UNESCO sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité. Il est situé dans les montagnes de la Sierra Nevada, dans l’est de la Californie, et fait partie des sites naturels les plus visités du pays. Le climat est montagnard, cependant en été il y fait très chaud, et l’ombre des arbres ne suffit pas, même si elle fait tout de même du bien. N’oubliez surtout pas votre bouteille d’eau, notamment lorsque vous comptez faire une longue randonnée. Il est possible de trouver des points d’eau potable, mais à partir d’une certaine altitude il n’y en aura plus.
Nous sommes personnellement restés deux jours pour découvrir Yosemite, mais vous pourriez y rester une semaine sans pour autant y faire toutes les promenades possibles. Dans tous les cas, deux jours est un minimum pour avoir un bon aperçu. Le parc est immense et il faut rouler lentement, de ce fait il faut vraiment longtemps pour le traverser en voiture. Il est possible de dormir sur place car il y a des hôtels à l’intérieur, mais vu le prix excessif mieux vaut chercher ailleurs. C’est d’ailleurs assez drôle de voir que dans un parc aussi protégé on trouve un tas de bâtiments commerciaux, des stations essence… Ahhh, ces Américains et leurs contradictions, toute une histoire ! Il existe aussi des campings mais attention : toilettes sèches, pas de douche, et sur réservation un long moment à l’avance.
Yosemite est très connu pour ses falaises de granite et ses nombreux points d’eau (cascades et lacs), ainsi que pour les nombreux points de vue merveilleux que nous offre le parc, car plusieurs sommets dépassent les 3000m d’altitude. On y trouve aussi les fameux séquoias géants. Les plus connus se trouvent à Mariposa Grove, malheureusement nous n’avons pas pu voir ceux là car ils étaient en rénovation (oui, vous avez bien compris, des arbres en rénovation, bizarre..). Peut-être aurez-vous la chance d’y aller, ceci dit si ce n’est pas le cas pas de panique, nous en avons vu bien d’autres.
Il est dit de Yosemite qu’il propose quatre parcs en un seul : un par saison. En effet, le temps est vraiment changeant et les activités innombrables. C’est un domaine de prédilection pour les fans de ski, randonnée, escalade… Il est également possible de se baigner, pêcher, patiner, faire des raquettes, monter à cheval, observer la faune et la flore.. Les possibilités sont infinies.
Le premier jour, nous avons d’abord commencé par aller aux points de vue accessibles en voiture les plus connus : Glacier Point et Tunnel View. Ensuite, nous avons fait une partie du Panorama Trail, qui relie Yosemite Valley à Glacier Point mais sans aller jusqu’à ce dernier. Avec la chaleur, le dénivelé et la fatigue du trajet de la veille, nous n’avons marché qu’environ deux petites heures, puis nous avons profité d’un point d’eau pour nous baigner.
Le deuxième jour, nous sommes partis faire le Mist Trail : 11km, deux cascades, 4h de marche et 600m de dénivelé. Je me dois de vous prévenir, cette randonnée est sublime et je l’ai adorée, mais ne comptez pas la faire si vous avez une mauvaise condition physique. On croise des touristes en tongs, sans eau, et croyez-moi je ne voudrais pour rien au monde être à leur place. Nous avons pu approcher et admirer deux des cascades les plus connues du parc, Vernal Falls (97m de haut) et Nevada Falls (181m de haut). Nous sommes allés jusqu’en haut de cette dernière soit à 1800 mètres d’altitude.
C’est vraiment une randonnée à faire selon moi, on croise en plus de nombreux points d’eau où se baigner qui sont les bienvenus, notamment au sommet. En effet, la randonnée longe la Merced River. Le seul inconvénient étant que le dernier ravitaillement en eau potable possible se situe avant la première cascade, dommage car même en étant prévoyant c’est difficile d’avoir assez lorsque comme moi on a l’habitude de boire énormément. Je vous conseille de prendre les escaliers pour la montée et le sentier pour la descente, car même si ce dernier glisse un peu, il est tout de même moins dangereux que ces immenses marches en pierres plutôt abruptes, où se croisent de très nombreux touristes prêts à tout pour avoir la plus belle photo.
Dernier stop avant Las Vegas, et pas des moindres : la vallée de la mort. Avec une superficie de plus de 13000 km², c’est le plus grand parc des Etats-Unis, mais aussi le point le plus chaud et le plus aride. L’une des températures les plus chaudes sur terre y a d’ailleurs été relevée : 56,6 degrés à l’ombre, aïe ! En 1929 et en 1953, il n’a pas plu une seule goutte de l’année. Death Valley est l’un des sillons les plus profonds de l’hémisphère nord, s’enfonçant à 86 mètres sous le niveau de la mer.
Ce n’est pas la variété de paysages qui manque dans la vallée de la mort (mais désolée, j’ai pas pris mon appareil photo partout… trop lourd trop chaud!). La faune et la flore y sont très riches, malheureusement la chaleur écrasante et le manque d’eau nous empêchent d’en profiter pleinement. On y trouve des dunes de sable, des lacs salés, des volcans, des villes fantômes…
Nous l’avons seulement traversée et nous sommes arrêtés à quelques points de vue, mais en raison de la chaleur il était impossible de se promener ou de rester trop longtemps à l’extérieur du véhicule. D’ailleurs malgré la chaleur, ne poussez pas trop la clim, ça pourrait faire surchauffer le moteur, c’est déconseillé voir interdit pour les voitures de location (renseignez-vous car en cas de problème vous n’aurez pas droit à l’assurance si vous n’avez pas respecté les conditions).
Nous avons pu admirer le point le plus bas de l’Amérique du Nord ainsi que la mer de sel du véhicule, mais n’hésitez pas à descendre voir cela de plus près si les températures ne sont pas trop écrasantes (je sais je me répète, mais je n’avais vraiment jamais eu aussi chaud, sacrée expérience). Nous avons également vu le point de vue de la palette de l’artiste, où les roches se colorent de teintes allant du rouge au vert. Enfin, nous avons admiré le Zabriskie Point, considéré comme le plus beau point de vue de la vallée et où l’on peut admirer des canyons de couleurs rouges et jaunes.
Las Vegas sera le prochain article ! + de photos sur Facebook, comme d’habitude ! Un like, un partage ou un commentaire, ça fait toujours plaisir et ça m’encourage à poursuivre. Tjrs pas de vidéo, je rappelle qu’à l’époque je n’avais pas commencé à en faire..